HALTE AU TOTALITARISME D'ETAT
Il faut absolument, imperativement faire circuler le plus possible
cette tribune car le gouvernement se sert de cette pseudo epidemie pour
restreindre TOUTES nos libertés.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/il-est-urgent-de-changer-de-227373
(la nouvelle presentation du blog m'empeche de rendre cliquable le lien, désolé)
Il est urgent de changer de stratégie sanitaire face à la Covid-19
(Si vous voulez rejoindre la liste des signataires, envoyez un email a cette adresse :
join.unitedhealthprofessionals@gmail.com
En precisant, nom, prenom, statut professionnel, ville)
Dans cette tribune, près de 200 scientifiques, universitaires
et professionnels de santé (hospitaliers ou libéraux) critiquent la
dérive de la politique sanitaire du gouvernement français. Ils estiment
qu'elle conduit à des interprétations erronées des données statistiques
et à des décisions administratives disproportionnées. Ils demandent que
l'on remette à plat nos connaissances pour définir démocratiquement une
stratégie sanitaire consensuelle.
Tandis que le gouvernement prépare une nouvelle loi (la quatrième en 6
mois !) prolongeant le « régime d’exception » qui a remplacé « l’état
d’urgence » sanitaire, le ministère de la Santé a encore
annoncé mercredi 23 septembre des mesures restrictives des libertés
individuelles et collectives qu'il prétend fondées scientifiquement sur
l'analyse de l'épidémie de coronavirus. Cette prétention est
contestable. Nous pensons au contraire que la peur et l’aveuglement
gouvernent la réflexion, qu'ils conduisent à des interprétations
erronées des données statistiques et à des décisions administratives
disproportionnées, souvent inutiles voire contre-productives.
Que savons-nous de cette épidémie et de son évolution ?
Le SARS-CoV-2 menace essentiellement les personnes dont le système
immunitaire est fragilisé par le grand âge, la sédentarité, l'obésité,
des comorbidités cardio-respiratoires et des maladies sous-jacentes de
ces systèmes. Il en découle que la priorité sanitaire est de protéger
ces personnes fragiles : le respect des gestes barrières et le lavage
des mains en sont deux des clés.
Le SARS-CoV-2 circule dans le monde depuis environ un an. Il
continuera à circuler, comme l'ensemble des autres virus qui vivent en
nous et autour de nous, et auxquels nos organismes se sont
progressivement adaptés. L'espoir de faire disparaître ce virus en
réduisant à néant la vie sociale est une illusion. D’autres pays, en
Asie comme en Europe, n’ont pas eu recours à ces pratiques médiévales et
ne s’en sortent pas plus mal que nous.
Quant à l’évolution, l’idée d’une « deuxième vague » reproduisant le
pic de mars-avril 2020 n’est pas un constat empirique. C’est une théorie
catastrophiste issue de modélisations fondées sur des hypothèses non
vérifiées, annoncée dès le mois de mars et ressortie des cartons à
chaque étape de l’épidémie : en avril lors du soi-disant « relâchement »
des Français, en mai avant le déconfinement, en juin pour la Fête de la
musique, en été pour les « clusters » de Mayenne ou les matchs de foot,
et à nouveau cet automne face à une augmentation des cas certes
significative, mais lente et grevée d’incertitudes diagnostiques. Au
final, cette prétendue « deuxième vague » est une aberration
épidémiologique et l’on ne voit rien venir qui puisse être sérieusement
comparé à ce que nous avons vécu au printemps dernier.
On ne compte plus les mêmes choses
Nous voyons enfin que, pour des raisons difficiles à cerner (panique,
pression politique ou médiatique… ?), les autorités sanitaires
françaises ne parviennent pas à stabiliser une communication honnête sur
les chiffres de l'épidémie.
Elles ont surtout abandonné l'indicateur fondamental, la mortalité,
pour ne retenir que celui de la positivité de tests pourtant incapables
de distinguer les sujets malades des personnes guéries. Cette politique
du chiffre appliquée aux tests conduit à une nouvelle aberration
consistant à s'étonner du fait qu'on trouve davantage aujourd'hui ce
qu'on ne cherchait pas hier. Elle conduit par ailleurs à des classements
des départements ou des régions en zones plus ou moins « dangereuses » à
qui l’on donne de jolies couleurs qui cachent la fragilité et
l’arbitraire du comptage : untel se retrouvera en « zone rouge » alors
qu’il y a moins de dix patients en réanimation, un autre verra tous ses
restaurants fermés sans que l’on ait la preuve que ce sont des lieux de
contamination majeurs. Tout cela n’est guère cohérent.
Les autorités sanitaires ne s'interrogent pas non plus sur la surmortalité à venir des autres grandes causes de décès
(cancers, maladies cardio-vasculaires) dont la prise en charge est
délaissée, ni sur le fait qu'une partie des sujets classifiés parmi les
personnes « décédées de la Covid » sont en réalité mortes en raison d’une autre pathologie
mais classifiées Covid parce qu’elles étaient également porteuses du
virus. Or des études récentes montrent que ce groupe pourrait constituer
jusqu’à 30% des décès au Royaume Uni ces dernières semaines.
Cette façon de compter de plus en plus comme « morts du Covid » des
personnes en réalité atteintes avant tout d’autres maladies est
probablement l’explication principale du fait que, comme cela est écrit
en toutes lettres sur le site de l'INSEE : « depuis le 1ᵉʳ mai, on ne constate plus en France d’excédent de mortalité par rapport à 2019 ».
Il découle de tout ceci qu'il n'y a pas de sens à paralyser tout ou
partie de la vie de la société en suivant des raisonnements qui sont
parfois erronés dans leurs prémisses mêmes. Il est urgent d'arrêter
l’escalade, d'accepter de remettre à plat nos connaissances
scientifiques et médicales, pour redéfinir démocratiquement une
stratégie sanitaire actuellement en pleine dérive autoritariste.